L'HISTOIRE DE L'OCRERIE



'Les Petites & grandes histoires du Domaine de l'Ocrerie' : création, édition, illustrations ©Gilles Laburthe.


Le Domaine de l'Ocrerie © est niché en Bourgogne, dans le village de Pourrain entre Toucy et Auxerre dans l'Yonne. Au cœur du pays de Colette et Larousse , il est entouré de campagnes verdoyantes, d'étangs et de villages charmants, des châteaux de Guédelon, de Saint-Fargeau, de Ratilly... Nous sommes sur des terres agricoles & forestières riches d'argiles et ocres, non loin du vignoble de Chablis, d'Irancy et St-Bris le Vineux...

Ce domaine patrimonial est chargé d'histoires : vers 1750 le propriétaire des lieux Monsieur Croiset exploita la carrière pour en extraire l'ocre jaune transformé en pigment pour les peintures à l'huile. Vers 1871, la belle manufacture fut détruite.

Deux siècles plus tard, le bâtiment qui servi de communs, connaîtra d'autres succès ! Dans les années 1960, les descendants Croiset-Parquin font des aménagements ! La maison appartiendra au couple Robert Gall parolier pour Edith Piaf, Aznavour, Marie Laforêt, Hugues Aufray, Francis Lai... et Cécile Berthier descendante des ocriers. Ils sont aussi les parents d'une jolie 'Poupée de cire, poupée de son ', France Gall qui gagna l'Eurovision en 1965... C'est donc une ocrerie chargée d'un passé historique, industriel et musical !


En mai 2025 , nous vous réservons une surprise ! 

Testimonials



Pascal H 26/07/2023

Évidemment

Nous quittions la Bretagne pour regagner nos pénates et nous avions projeté de faire une halte d’une nuit quelque part aux deux tiers du chemin. Ce quelque part, on l’avait choisi au hasard, ou plutôt par défaut, les hébergements se faisant d’autant plus rares quand on les cherche plus tard... Ce quelque part portait un beau nom, le Domaine de l’Ocrerie, nous ignorions encore qu’il revêtait aussi une belle histoire. Le bitume filait comme les souvenirs au rythme des musiques de Radio Nostalgie, puis les derniers kilomètres s’égouttèrent comme les larmes que parvient toujours à nous arracher la chanson dédiée par France Gall et Michel Berger, chers disparus, à un autre cher disparu. Évidemment...

Cathy et Gilles nous ont réservé cet accueil affable qui donne l’impression qu’on ne vient pas, mais qu’on revient. La même cordialité émanait de la demeure séculaire qu’ils ont rachetée il y a quelques années pour en faire une maison d’artistes, ainsi que des chambres d’hôtes. Nous apprenions qu’à l’origine, les hôtes avaient quatre jambes : nous sommes dans d’anciennes écuries.
Nous montons à l’étage pour découvrir notre chambre, baptisée Pondichérie dans les eaux du Gange, un bel espace aux airs de Bollywood, d’une trentaine de mètres carrés, décliné aux couleurs de l’Inde et agrémenté d’œuvres en rapport.

C’est en lisant la brochure du domaine que nous apprenons son histoire : adossée aux carrières d’ocre sur un parc de 1,5 hectare, cette belle longère a cessé ses activités à la fin du 19e siècle pour devenir lieu de vie, et, dans les années 60, la résidence secondaire d’une certaine France Gall. C’était donc cela que nous ressentions depuis notre arrivée, ce quelque chose en plus, quelque chose qui me rend heureux, quelque chose qui me rend vivant. Évidemment...